Alors que la 78ème édition du Festival de Cannes a officiellement démarré mardi 13 mai, c’est l’occasion de se pencher sur des aspects moins connus de ce grand rendez-vous du cinéma. Derrière les projecteurs, il existe une multitude d’anecdotes étonnantes. Voici cinq faits insolites que même les cinéphiles les plus assidus ne connaissent peut-être pas.
1. Le Festival est né d’un boycott politique
Saviez-vous que le Festival de Cannes n’est pas né uniquement par amour du cinéma ? Il a été créé en 1939 en réaction à la Mostra de Venise, jugée trop complaisante avec les régimes fascistes. La première édition a été annulée à cause de la Seconde Guerre mondiale, et le festival ne verra vraiment le jour qu’en 1946.
2. Un chien a remporté un prix d’interprétation
En 2011, Uggie, le chien du film The Artist, a reçu une Palme Dog, une récompense parodique mais sérieuse décernée au meilleur chien du festival. Cette distinction non officielle existe depuis 2001 et célèbre la performance animale dans les films sélectionnés.
3. Les selfies sont interdits sur le tapis rouge
Depuis 2015, les organisateurs du Festival interdisent officiellement les selfies sur le tapis rouge. Thierry Frémaux, le délégué général, considère que cela nuit à la qualité et à la solennité de l’événement. Selon lui, « les selfies créent un désordre indescriptible ».
4. Il est possible de parier sur le Festival de Cannes
Oui, comme pour la Coupe du Monde ou l’Eurovision, vous pouvez parier sur les résultats du Festival de Cannes. Des sites de paris en ligne et même des casinos en ligne en direct proposent chaque année des cotes sur la Palme d’or, le Grand Prix ou le Prix d’interprétation. C’est une pratique de plus en plus populaire, même si elle reste marginale comparée aux paris sportifs.
5. Une seule Palme d’or a été remise ex æquo à… 3 films
En 1946, la première vraie édition du Festival a remis la Palme (à l’époque appelée “Grand Prix”) à 11 films ex æquo, une situation unique dans l’histoire du cinéma ! Parmi eux : Rome, ville ouverte de Roberto Rossellini et La Bataille du rail de René Clément. Cette distribution massive reflétait l’émotion de l’après-guerre.
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