La désormais traditionnelle revue du temps des Fêtes «Revue et corrigée» est de retour sur les planches du Théâtre du Rideau Vert dès le 29 novembre! Et si on déclarait officiellement 2011, année québécoise de l’humour… involontaire? Dans toute éventualité, les «personnalités» qui animent la vie publique du Québec auront fort à faire en 2012 pour réussir à battre l’année qui se termine dans quelques semaines!
Un buffet bien garni
S’est-il passé une seule semaine qui n’a pas offert une matière particulièrement riche pour inspirer le collectif d’auteurs de 2011 revue et corrigée, composé de Pierre-Yves Drouin, Daniel Langlois, Luc Michaud et Stéphane Plante ainsi que leurs collaborateurs Étienne Dano, Sébastien Dhavernas et Marie-Pierre Ducharme? On peut en douter. Même que, pour un peu, on croirai que les principales richesses naturelles du Québec sont l’aveuglement volontaire, le sens du kitch, le narcissisme et l’irrationalité.
Des preuves? Qui croit vraiment que notre ancienne colonie avait encore besoin d’un traitement «royal»? Quelqu’un a-t-il pensé à soumettre la candidature du Madrid au Temple du mauvais goût? Qui ne se pouvait plus d’attendre le retour des BB? Et que dire de la rencontre paranormale du Québec avec le gaz de schiste, du train qu’on prend toujours pour éviter la circulation sur le Plateau Mont-Royal tout en chantant le déjà défunt hymne québécois de notre Raôul national?
Sans oublier, comment le pourrait-on, la déferlante vague orange qui a balayé le Québec en mai dernier!
Au total, c’est à près d’une trentaine de thèmes – et à autant de parodies – que s’attaqueront Suzanne Champagne, Véronique Claveau, Martin Héroux, Benoit Paquette, France Parent et Marc St-Martin à compter du 29 novembre, dans une mise en scène énergique et inventive signée par la comédienne et imitatrice Michèle Deslauriers.
De retour à la maison
Notons que 2011 revue et corrigée sera présentée sur les planches du Théâtre du Rideau Vert, après que les deux éditions précédentes de la revue annuelle aient été présentées au Théâtre Outremont. Le principal motif de ce retour à la maison : la demande des spectateurs, qui ont dit préférer nettement le cadre plus intimiste de la salle de la rue Saint-Denis.
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